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Écran bleu ntoskrnl.exe (BSOD Windows 10/11) : 12 solutions rapides pour réparer votre PC

Vous travaillez tranquillement, l’écran se fige puis vire au bleu : le « Blue Screen of Death » vient de frapper. Derrière ce message anxiogène se cache le noyau ntoskrnl.exe, chef d’orchestre de Windows, qui s’arrête net lorsqu’un pilote, un fichier système ou un composant matériel agit de travers.

La bonne nouvelle ? Neuf fois sur dix, un dépannage méthodique suffit à rendre votre machine parfaitement stable.

Pour vous éviter d’écumer les forums, voici la feuille de route complète : onze actions classées de la plus rapide à la plus approfondie.

Suivez-les dans l’ordre et arrêtez-vous dès que l’écran bleu disparaît :

  1. Démarrer en mode sans échec – Windows se lance avec le strict minimum ; idéal pour savoir si un service tiers est responsable.
  2. Tester la mémoire vive – Windows Memory Diagnostic ou MemTest86 débusquent les cellules défectueuses.
  3. Analyser le disque – CHKDSK puis un contrôle SMART repèrent les secteurs instables.
  4. Mettre logiciels et pilotes à jour – Les correctifs Microsoft et les drivers récents règlent la plupart des conflits.
  5. Vérifier l’intégrité système – Le duo SFC /scannow + DISM /RestoreHealth répare les fichiers critiques.
  6. Identifier le pilote fautif – Driver Verifier force le coupable à se déclarer.
  7. Mettre à jour le BIOS/UEFI – Un micrologiciel récent corrige de nombreuses incompatibilités.
  8. Désactiver l’overclocking – Revenez aux fréquences d’origine pour éliminer les instabilités de tension.
  9. Débrancher les périphériques externes – Isolez l’ordinateur du matériel non indispensable.
  10. Restaurer Windows – Un point de restauration annule les changements récents sans toucher à vos fichiers.
  11. Réinstaller Windows – L’installation propre balaie définitivement toute corruption logicielle persistante.

Chaque méthode est expliquée en détail dans la suite de ce guide : durée moyenne, précautions, outils nécessaires et vérifications finales. Prenez-les l’une après l’autre ; dans la grande majorité des cas, vous retrouverez un PC fiable en moins d’une demi-heure.

1 – Utiliser le « mode sans échec »

Si vous êtes bloqué avec un écran bleu causé par Ntoskrnl.exe et que vous ne pouvez pas (re)démarrer Windows 11 correctement, il est recommandé de passer en « mode sans échec ». Ce « Safe mode » démarre Windows en utilisant un ensemble limité de fichiers et de pilotes. Si un problème ne survient pas avec ce mode, cela signifie que les paramètres par défaut et les pilotes de base ne sont pas à l’origine du problème.

Pour passer en mode sans échec sur Windows vous pouvez regarder cette vidéo :

Si vous êtes sur Windows 10 :

2 – Vérifiez l’état de vos barrettes de mémoire

Un composant hardware peut être à l’origine du BSOD. Et l’une des principales pistes est à rechercher du côté de la mémoire vive (RAM). Pour vérifier le niveau de performances de vos barrettes de RAM, exécutez l’outil de diagnostic de la mémoire intégré à Windows.

Tapez « mémoire » dans la barre de recherche Windows et sélectionnez « Diagnostic de la mémoire Windows ». Dans la liste des options affichées, sélectionnez « Redémarrer maintenant et vérifier les problèmes ». Le système d’exploitation va redémarrer pour vérifier les éventuelles erreurs de votre mémoire vive.

L’autre solution consiste à utiliser le petit logiciel Memtest86 qui est conçu pour déterminer précisément l’état de vos barrettes. Après avoir lancé ce programme, il vous indiquera s’il a repéré une corruption de la mémoire, ce qui signifie que l’erreur BSOD « Ntoskrnl.exe » est due à une mémoire défectueuse ou corrompue.

Source : Site de Corsair

Dans certains cas, ce logiciel n’affiche aucune erreur pour différentes raisons : une incompatibilité entre deux barrettes de mémoire ou une incompatibilité avec la carte mère ou encore problème de slot. Pour être sûr que l’origine de l’écran bleu, mieux vaut donc tester une barrette de mémoire RAM à la fois.

3 – Mettez à jour votre ordinateur

Mettre à jour ses logiciels est indispensable pour bénéficier d’un ordinateur performant et sécurisé (intégration des correctifs de sécurité de Microsoft et des différents éditeurs de vos logiciels).

A lire  Écrans Bleus Windows 10/11 : Le Guide Ultime pour tous les résoudre !

Cependant, de mauvais fichiers d’installation dans une application ou une fonctionnalité récente peuvent également provoquer l’erreur BSOD.

Pour les éliminer, retournez à « Options avancées » et sélectionnez « Désinstaller les mises à jour ».

Pour chaque cas, la désinstallation de la dernière mise à jour ne prend pas beaucoup de temps. Vous pourrez toujours réinstaller l’application ou l’ensemble des fonctionnalités.

4 – Mettez à jour vos pilotes

Si l’origine de l’écran bleu n’est pas au niveau des mises à jour de vos logiciels, il peut s’agir d’un problème de driver (ou pilote). Il convient donc de mettre à jour les pilotes de vos périphériques, surtout si l’outil de diagnostic de la mémoire Windows a détecté que votre ordinateur possède des pilotes obsolètes.

La mise à jour des pilotes, tels que ceux des cartes audio et vidéo, peut être faite depuis le gestionnaire de périphériques de Windows 10/11 ; et si vous rencontrez un écran bleu nvlddmkm.sys lié au pilote graphique NVIDIA, consultez notre guide complet pour le corriger.

Profitez-en également pour mettre à jour votre pilote audio Realtek. Il s’agit d’un pilote audio natif qui fournit un son DTS, Dolby, Surround de haute qualité, etc.

Si vous avez un PC fixe, pensez à mettre à jour les pilotes de la carte mère, disponibles sur le site du fabricant. En général, ces mises à jour améliorent la stabilité du système et peuvent vous éviter les écrans bleus.

Pour les pilotes graphiques, pensez à utiliser l’utilitaire DDU qui permet de faire une installation « propre ».

Pour les PC portables, c’est la même chose : vérifiez sur le site du fabricant s’il existe des mises à jour de pilotes.

5 – Vérifiez votre disque dur pour détecter les erreurs

Un écran bleu peut avoir comme origine une erreur au niveau de votre disque dur. Il est donc important de s’assurer que ce périphérique ne cache pas un bug.

  • Ouvrez un Terminal en mode administrateur : clic droit sur le menu Démarrer puis « Terminal (Admin) ».
  • Allez dans le menu Démarrer et taper la commande  » chkdsk c:/f « , puis Enter. Pensez à remplacer « C » par la lettre de la partition de votre disque dur. Puis, attendez que le processus se termine.
Lancement d'un Chkdsk

Sur les autres versions de Windows, allez à Disques durs > cliquez avec le bouton droit de la souris sur le disque que vous voulez vérifier > sélectionnez Propriétés > Outil. Dans la section « Vérification d’erreurs », cliquez sur Vérifier.

6 – Débrancher les périphériques non essentiels

Comme nous l’avons évoqué plus haut dans ce guide, il peut s’agir d’un problème lié au matériel. Lorsque vous essayez de faire une installation de Windows, n’oubliez pas de débrancher les périphériques non essentiels, notamment les moniteurs secondaires, les imprimantes, les téléphones, les disques durs externes et autres périphériques USB.

Vous pouvez toujours reconnecter le matériel après l’installation. Si le problème persiste, vous devrez peut-être installer des pilotes plus récents. À moins que vous soyez confronté à un périphérique incompatible.

7 – Vérifier l’intégrité du système Windows

Lorsque ntoskrnl.exe provoque un écran bleu, il arrive qu’un ou plusieurs fichiers système soient corrompus. Avant de soupçonner le matériel ou de restaurer Windows, il est logique de contrôler puis de réparer l’image du système. Les deux utilitaires intégrés SFC et DISM se complètent : le premier restaure les fichiers protégés, le second remet d’aplomb le magasin WinSxS et sert de source propre à SFC si celui-ci fait défaut.

  1. Ouvrez un Terminal en mode administrateur : clic droit sur le menu Démarrer puis « Terminal (Admin) ».
  2. Lancez une analyse SFC :
    sfc /scannow
    Patientez jusqu’à 100 %. Si des réparations sont effectuées, redémarrez l’ordinateur et testez la stabilité.
  3. Si SFC indique qu’il n’a pas pu réparer certains fichiers, exécutez :
    DISM /Online /Cleanup-Image /RestoreHealth
    Quand DISM a terminé, relancez sfc /scannow pour vérifier que tout est revenu à la normale.
  4. Consultez le journal %windir%\Logs\CBS\CBS.log pour identifier les fichiers touchés. Si une corruption revient systématiquement, envisagez une mise à jour de Windows ou la réinstallation de la fonctionnalité concernée.
  5. Redémarrez le PC et reproduisez votre usage habituel. Si l’écran bleu a disparu, le problème provenait bien d’un fichier système altéré ; sinon, poursuivez avec les étapes suivantes du guide.

Cette vérification n’altère ni vos documents ni vos applications, mais conservez toujours une sauvegarde récente avant toute opération de maintenance.

A lire  Ecran bleu nvlddmkm.sys : Les Solutions

8 – Identifier un pilote défectueux avec Driver Verifier

Même après avoir mis à jour Windows, il arrive qu’un pilote restant en mémoire provoque encore des écrans bleus liés à ntoskrnl.exe. L’outil Microsoft Driver Verifier pousse chaque pilote installé dans ses retranchements ; lorsqu’il détecte un comportement hors normes, il force un BSOD qui inscrit le nom du fichier fautif dans le minidump. Cette méthode demande un peu de rigueur mais évite de désinstaller les périphériques au hasard.

Microsoft Driver Verifier
  1. Commencez par créer un point de restauration ou une image système. Driver Verifier peut provoquer des redémarrages répétés si le pilote incriminé est indispensable au démarrage.
  2. Ouvrez une invite de commandes en mode administrateur et lancez, clic droit sur le menu Démarrer puis « Terminal (Admin) » :
    verifier
    L’assistant s’ouvre ; choisissez « Créer des paramètres standard », puis sélectionnez « Pilotes signés automatiquement ». Validez ensuite la liste complète des pilotes.
  3. Redémarrez l’ordinateur pour activer la surveillance. Utilisez-le normalement jusqu’à ce qu’un nouvel écran bleu se produise.
  4. Après le redémarrage, ouvrez Event Viewer ou un outil comme BlueScreenView. Repérez le fichier mentionné dans la ligne « Caused by driver ». Notez son nom exact (« xyz.sys »).
  5. Revenez dans l’assistant verifier, cochez « Supprimer les paramètres existants » pour désactiver Driver Verifier, puis redémarrez.
  6. Téléchargez la version la plus récente du pilote fautif depuis le site du constructeur, ou revenez à une version antérieure si le problème est apparu après une mise à jour. Si aucune version stable n’existe, désactivez provisoirement le périphérique concerné et signalez le bug au fabricant.

Driver Verifier est pensé pour un diagnostic ponctuel ; laissez-le activé seulement le temps d’isoler le pilote en cause, puis désactivez-le afin de préserver les performances et la stabilité du système.

9 – Mettre à jour le firmware (BIOS / UEFI)

Le noyau ntoskrnl.exe dialogue en permanence avec le micrologiciel de la carte mère : gestion de l’énergie, répartition des interruptions, compatibilité ACPI, micro-code CPU… Un BIOS ou UEFI daté peut envoyer des instructions erronées qui se soldent par des BSOD récurrents. À l’inverse, les fabricants publient régulièrement des correctifs qui résolvent exactement ce type d’instabilité. Mettre le firmware à jour est donc une étape cruciale avant de soupçonner une défaillance matérielle.

  1. Relevez le modèle précis de votre carte mère ou de votre ordinateur portable. Vous le trouverez dans l’UEFI, sur la facture ou via l’outil msinfo32 (ligne « Fabricant de la carte mère »).
  2. Rendez-vous sur le site officiel du constructeur, section « Support » ou « Downloads ». Téléchargez le dernier BIOS/UEFI stable évitez les versions bêta si vous n’avez pas reçu d’instructions expresses du support.
  3. Copiez le fichier de mise à jour sur une clé USB formatée en FAT32, puis redémarrez le PC et accédez à l’interface UEFI (souvent Del ou F2 au démarrage). Lancez l’utilitaire « EZ Flash », « M-Flash » ou équivalent, sélectionnez le fichier et confirmez la procédure sans interrompre l’alimentation.
  4. Une fois le firmware flashé, réinitialisez les paramètres UEFI pour repartir sur une base saine : chargez les « Optimised Defaults », puis réactivez manuellement vos réglages nécessaires (mode AHCI, profil XMP, ordre de démarrage).
  5. Pour les processeurs Intel et AMD, vérifiez en outre que le micro-code est bien à jour : Windows Update l’installe souvent automatiquement, mais un BIOS récent embarque lui-même les micro-codes corrigés. Confirmez la version à l’aide de l’outil CoreInfo ou d’un script PowerShell.
  6. Laissez le PC fonctionner quelques heures sous charge (jeu, compilation, rendu) afin de valider la stabilité. Si aucun écran bleu n’apparaît, l’incompatibilité firmware ↔ pilotes était le coupable ; poursuivez sinon avec les périphériques externes.

Mettre à jour le BIOS/UEFI comporte toujours un faible risque ; assurez-vous d’une alimentation stable et, si vous travaillez sur un portable, branchez le chargeur. Ne flashez jamais un firmware issu d’un site tiers ou modifié.

10 – Désactiver l’overclocking et revenir aux fréquences d’origine

Un profil d’overclocking instable, qu’il concerne le processeur, la mémoire vive via XMP/EXPO ou encore la carte graphique, peut entraîner des erreurs de calcul dans le noyau ntoskrnl.exe.

Si vous avez un overclock actif sur votre système (même s’il s’agit simplement d’avoir activé XMP/EXPO pour la RAM), essayez de le désactiver pour vérifier si le problème disparaît.

Pour cela, rendez-vous là où vous avez appliqué l’overclock (BIOS, logiciel d’overclock, Ryzen Master pour les CPU AMD, XTU pour Intel, MSI Afterburner pour les cartes graphiques…) et rétablissez tous les paramètres par défaut.

A lire  Écran Bleu Registry_Error : Les Solutions

Si, après avoir supprimé l’overclock, vous ne rencontrez plus de problèmes d’écran bleu, c’est qu’il était instable. Reprenez-le en étant plus conservateur sur les fréquences et les latences ; les quelques % performances supplémentaires ne valent pas un système instable.

11 – Restaurer Windows à l’aide de la Restauration du système

Contrairement à une réinstallation complète, la Restauration du système n’efface ni photos ni projets ; elle se contente de ramener la base de registre, les services et les fichiers critiques à l’état où ils se trouvaient au moment du point choisi.

  • Lancer l’assistant depuis Windows : ouvrez le menu Démarrer, tapez « Créer un point de restauration » puis cliquez sur l’onglet Protection du système. Sélectionnez le bouton Restauration du système… et validez.
  • Choisir un point pertinent : la liste affiche les sauvegardes automatiques créées avant chaque mise à jour de pilotes ou de Windows Update. Sélectionnez la date qui précède l’apparition des écrans bleus ; cliquez sur Rechercher les programmes concernés pour voir ce qui sera supprimé ou réinstallé.
  • Lancer la restauration : confirmez, laissez l’ordinateur redémarrer ; l’opération dure de deux à dix minutes. À la fin, un message précise si l’opération a réussi. Si le processus échoue, retentez en mode sans échec (Shift+Redémarrer ▸ Dépannage ▸ Options avancées ▸ Paramètres) puis relancez rstrui.exe.
  • Accéder à la restauration hors démarrage : si Windows ne se lance plus, allumez et éteignez le PC trois fois d’affilée pour forcer WinRE, puis suivez : Dépannage ▸ Options avancées ▸ Restauration du système. Le reste de la procédure est identique.
  • Contrôler le résultat : une fois sur le Bureau, vérifiez que le système fonctionne sans écran bleu. Les applications installées après la date choisie devront être réinstallées ; vos documents, eux, demeurent intacts.

Si la restauration corrige le problème, pensez à créer un nouveau point manuel dans Protection du système afin de disposer d’une sauvegarde saine. Si le BSOD persiste malgré tout, passez à la remise à zéro (« Réinitialiser ce PC ») ou à une réinstallation propre, étapes plus radicales mais parfois nécessaires.

12 – Réinstaller Windows à neuf

Lorsque toutes les réparations logicielles ont échoué, une installation propre de Windows élimine le moindre fichier corrompu ou paramètre erroné. Cette opération efface entièrement la partition système ; sauvegardez donc vos données avant de commencer.

  1. Sauvegarder vos fichiers personnels. Copiez documents, photos et projets vers un disque externe ou un service cloud. Vérifiez l’intégrité des copies avant de formater.
  2. Créer un support d’installation officiel. Depuis un autre PC fonctionnel, téléchargez l’outil « Media Creation Tool » sur le site de Microsoft, lancez-le et choisissez « Créer un support d’installation pour un autre PC ». Insérez une clé USB de 8 Go minimum ; l’assistant y déploie l’image la plus récente de Windows 10 / 11.
  3. Démarrer sur la clé USB. Insérez-la dans l’ordinateur en panne, puis accédez à l’UEFI (généralement Del ou F2). Placez la clé en premier dans l’ordre de démarrage, activez Secure Boot si nécessaire, enregistrez et redémarrez.
  4. Choisir l’installation personnalisée. Dans le programme d’installation, sélectionnez « Personnalisée : installer Windows uniquement ». Supprimez toutes les partitions du disque système pour obtenir un espace non alloué, cliquez sur « Nouveau » puis « Suivant ». Windows recrée les partitions propres et copie ses fichiers.
  5. Finaliser la configuration. Une fois l’ordinateur redémarré, suivez l’assistant (OOBE) : connexion réseau, compte Microsoft ou local, options de confidentialité. L’activation s’effectue en ligne si la licence numérique est déjà liée à la carte mère.
  6. Mettre le système à jour. Ouvrez Windows Update jusqu’à ce qu’aucune mise à jour ne reste en attente. Installez ensuite les pilotes chipset, audio et graphique depuis les sites des fabricants, avant de restaurer vos fichiers et applications.

Cette réinstallation propre élimine toute trace d’anciens pilotes, d’overclocking logiciel ou de malwares persistants. Si les écrans bleus disparaissent, le problème était bien logiciel ; sinon, il faut orienter le diagnostic vers le matériel.

Conclusion : quand suspecter le matériel ?

Si, après avoir suivi l’ensemble des onze méthodes du mode sans échec à la réinstallation complète votre PC continue d’afficher des écrans bleus impliquant ntoskrnl.exe, le cœur du système d’exploitation n’est sans doute plus en cause.

Il reste alors à envisager une défaillance matérielle : processeur qui calcule faux sous charge, barrettes de RAM instables malgré les tests, carte graphique ou contrôleur NVMe en fin de vie, carte mère présentant des VRM dégradés, ou encore alimentation incapable de fournir une tension stable.

Un stress-test matériel (OCCT, MemTest86 en boucle, FurMark, test PSU) ou l’intervention d’un technicien équipé d’outils de diagnostic vous aidera à cibler le composant fautif et à envisager son remplacement.

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